Après m'avoir récupéré à la gare, passage à l'entrée pour récupérer le sésame et hop, direction le simu pour dire bonjour et que Mog enfile sa tenue de travail.
Un café, un cour de phrasage, et en avant point à atteindre le centre de contrôle (v'savez, là ou y'a tout plein d'écrans avec des gens qui disent des trucs bizarres du style "Falcon one one, maintain two ziro ziro knots, descent to two thousand...") sauf que là, c'est en français. Enfin, c'est un peu la caverne du stress dans leur échoppe. Y'a de quoi prendre feu en 30 secondes. Surtout que le terrain était jaune avec une visi à 2,5 km (j'ai bon là Mog ?)
Nous sommes ensuite montés à la vigie pour suivre une série de gadjets qui rentraient pour certain et partaient pour d'autres.
Avant de rejoindre le simu, nous nous arrêtons chez les pistards histoire de voir si un déco est prévu. Coup de bol, 5 mn après notre arrivée, des couples (sans rapport avec la St Valentin les gars) se dirigent vers les avions pour leur redonner vie. Nous avons donc eu droit à une mise en route à quelques mètres. Et puis c'est toujours plus sympa avec quelqu'un qui s'y connait et qui explique pourquoi untel fait ça et pas ça.
Retour au simu, Mog m'installe dans un bac, déroule une séquence de démarrage, referme la verrière et hopla... c'était parti pour des p'tits tours en l'air. Ca danse bien comme machine et on a vite fait de perdre un paramètre (au choix le cap, la vitesse, l'altitute ou l'attitude... Si on est bon, on en perd 2 voire 3 en même temps
). Mais une fois qu'on a les paramètres, ça bouge plus trop. Par exemple, calé en finale, il n'y a plus qu'à se laisser descendre (heu... on est dans une météo calme là, parce que si ça turbule, ça doit être une autre paire de manche). Donc après quelques évolutions, la bête est posé sans trop de casse.Vient le repas... Rien de spécial à dire, sauf que leur bâtiment est en train de se fissurer sur la hauteur au niveau d'une aile
.Retour au simu et 2e dose, mais seulement après avoir enfilé la combi, l'anti-G et le casque Guéneau avec le groin (ce dernier, pour cause de pb radio sera délaissé au profit d'un casque radio normal
- J'aurai bien testé la respiration au groin, histoire de s'etouffer un peu 
).Installation dans le bac, les branchements divers, les goupilles à enlever, et hop la verrière se referme, et démerde-toi pour le demarrage (nan, c'est pas vrai, Mog m'a bien guidé tout au long de la procédure). Et cette fois -ci, après avoir fait un peu mumuse en l'air, j'ai eu droit à un guidage GCA (c'est un contrôleur aérien qui se charge d'amener l'avion jusqu'au terrain) suivi d'une remise des gaz et pour finir, un ILS.
C'est pas que c'est dur, c'est qu'on prend de mauvaises habitudes dans Falcon et que sans HUD, ouais finalement, c'est moins facile
.Voili voilou, un grand MERCI à Mog pour cette journée qui a passé très vite.
